The 2017 Haut-Bailly is composed of 60% Cabernet Sauvignon, 32% Merlot, 4% Cabernet Franc and 4% Petit Verdot. Very deep garnet-purple coloured, it has a wonderfully spicy nose of cinnamon stick, cloves, anise and fenugreek with core of roses, warm blueberries, black forest cake and black raspberries plus hints of underbrush and iron ore. Medium to full-bodied with firm, ripe, grainy tannins, it has oodles of freshness and great finesse, continuing bright and energetic on the long, minerally finish.
Candidat au titre de « vin du millésime », le Haut-Bailly 2008 possède une complexité incroyable. Des notes révélatrices de copeaux de crayon à papier, de charbon de bois, de terre humide, de cerises noires et de cassis entremêlées d'une pointe de fumée de barbecue subtile sont présentes dans ce Graves classique et par excellence. Moyennement corsé et doté d'une complexité émergente et précoce, c'est un vin très pur, magnifiquement texturé et long qui peut être bu maintenant ou conservé en cave pendant 20 à 25 ans. Bravo !
Le Haut-Bailly 2015, d'une robe grenat pourpre profond, offre un nez savoureux et alléchant de viandes fumées, de grillades, de tapenade, de cigares non fumés et de truffes noires avec un cœur de cassis, de cerises noires et de myrtilles sauvages, ainsi que des effluves de minerai de fer et de bouquet garni. Moyennement corsé, très ferme et pourtant merveilleusement moelleux avec un cœur puissant de fruits, ce millésime est vraiment une main de fer dans un gant de velours. La finale se prolonge sur des notes terreuses/minérales persistantes et des fruits savoureux/sucrés. Bien qu'il soit tentant et effectivement délicieux en ce moment, le vin possède encore de nombreuses couches retenues et devrait récompenser généreusement le patient.
Le Haut Bailly 2014 a un bouquet charmant et assez intense avec des notes de mûre, de coulis de framboise, d'olive noire et de goudron fondu qui s'élèvent du verre. Le palais est moyennement corsé avec des tannins souples, une acidité bien dosée, harmonieux et concentré avec une superbe densité et précision vers la finale. C'est un vin élégant et, aux côtés du Domaine de Chevalier, c'est l'un des vins les plus remarquables de l'appellation dans ce millésime.
Le Haut Bailly 2012 est un vin brillant pour le millésime. Il a un bouquet très intense avec des parfums de mûre, de myrtille, de cèdre et une touche de mine de crayon. Il est très bien défini et concentré. Le palais est moyennement corsé avec des tannins assez fermes, certainement l'un des vins de Pessac-Léognan les plus structurés que j'ai rencontrés, mais il est frappé par un merveilleux équilibre et une concentration. Il se resserre un peu en finale, un 2012 conçu pour le plaisir de boire à long terme, et en tant que tel, je lui offrirais cinq ou six années supplémentaires en bouteille si je souhaitais en faire l'expérience à plein régime. Dégusté en mars 2017.
Le Haut-Bailly 2011, d'une robe rubis/violet saturée, présente un ensemble d'arômes nobles, subtils et glorieux, composé de groseilles rouges et noires, de cerises douces, de graphite, de truffes et d'une légère touche d'épices boisées. Le vin frappe le palais avec l'élégance et la pureté profondes qui sont devenues si caractéristiques sous Wilmers et Sanders. Encore jeune, avec une bonne acidité et de la fraîcheur, ce 2011 brillant et moyennement corsé a besoin de 4 à 5 ans de vieillissement en bouteille et devrait évoluer sans effort pendant 20 à 25 ans.
Le Haut Bailly 2010 a toujours été un vin fantastique, et à sept ans, je n'ai aucune raison de changer d'avis. Il présente un mélange de fruits rouges et noirs au nez, de pierre humide, d'olive noire et d'une légère influence marine. Il est encore en retrait par rapport aux autres millésimes, mais il n'a pas perdu un iota de son intensité. Le palais est moyennement corsé avec des tannins fins. C'est un Haut Bailly volumineux, qui commence à étirer ses muscles, avec une prise en bouche douce et une merveilleuse finale saline. Il y a un énorme potentiel dans ce vin, mais il faut de la patience.
D'une couleur grenat moyenne à profonde, le Haut-Bailly 2009 démarre sur les chapeaux de roues avec des arômes audacieux de fruits noirs confits, de griottes, de myrtilles cuites et de terre labourée avec des nuances d'herbes frites, de viande grillée et une bouffée ferreuse ainsi qu'une touche de menthol. Moyennement corsé à corsé, le palais tendu a une texture ferme et granuleuse avec une ligne vive soulevant le cœur de fruits musclés, pour une finale longue et terreuse.
Le Haut Bailly 2005 se transforme rapidement en un vin glorieux. On tombe immédiatement amoureux de la pureté du nez, de cerises rouges succulentes, de fraises des bois et de myrtilles. Il est encore jeune et magnifiquement défini. Le palais est moyennement corsé avec une ouverture assez structurée comme beaucoup dans ce millésime. Il exerce une prise douce en bouche, assez tendu et linéaire et se resserre peut-être un peu vers la finale. Il attend son heure, mais il récompensera ceux qui garderont ce remarquable 2005 en cave pendant encore quatre ou cinq ans.
Un vin élégant, aux teintes rubis foncé/violet, aux notes de fumée de tabac mêlées à des notes de cassis sucré, de cerise et de pain grillé. Ce vin moyennement corsé possède la pureté caractéristique mariée gracieusement à des fruits bien concentrés. Les tannins sont doux mais présents et donnent de la définition à ce Pessac-Léognan bien fait.
Aujourd'hui âgé de 17 ans, il n'a pas encore l'autorité et le pedigree des millésimes 2005 ou 2010, il évolue vers des notes secondaires de bois de cèdre, de fumée et une touche de sous-bois, bien qu'il ait perdu un peu de cohésion. Le palais est moyennement corsé avec une ouverture très bien équilibrée. Des notes de clou de girofle et de poivre noir infusent les fruits noirs, et il exerce une douce emprise en bouche avec une finale assez persistante. Vous pouvez l'aborder maintenant, même s'il devrait continuer à bien se boire pendant encore 15 à 20 ans.