Je n'avais pas bu le Chevalier-Montrachet Grand Cru 2011 de Leflaive depuis plusieurs années, mais ce millésime précoce et démonstratif continue de se montrer très réussi. Dévoilant des arômes d'huile d'agrumes, de poire, de fleurs blanches, de pain frais et de pollen d'abeille, il est corsé, satiné et incisif, avec un cœur fruité charnu et enveloppant, une acidité racée et une longue finale saline. Impressionnant, le dernier verre s'est révélé encore meilleur 24 heures plus tard.
Découvrez l'élégance et la fraîcheur du Domaine Leflaive - Chevalier Montrachet - Grand Cru, un chef-d'œuvre du Domaine Leflaive. Ce vin blanc distingué est réputé pour son acidité vive et ses saveurs vibrantes, allant des agrumes aux notes florales délicates. Un choix délicieux pour les dîners à base de fruits de mer ou comme apéritif rafraîchissant.
Le Chevalier-Montrachet Grand Cru 2019 de Leflaive se détend dans le verre avec des parfums de poire d'Anjou, d'huile d'orange, de miel clair, de fleurs blanches et de pain fraîchement cuit, encadrés par une touche habile de réduction de jeunesse. Corsé, concentré et incisif, il est texturé mais tendu, son attaque satinée se prolongeant par un milieu de bouche profond et ciselé, se concluant par une finale longue et électrique. C'est un Chevalier brillant avec une longue vie devant lui.
Le Chevalier-Montrachet Grand Cru 2018 s'est révélé brillant, se détendant dans le verre avec des sachets d'huile d'orange, des fleurs blanches, des fruits du verger croquants, des amandes blanchies, une gousse de vanille et du pain grillé beurré. Corsé, satiné et concentré, il est profond et multidimensionnel, avec des acides racés et une finale longue et électrique. C'est un Bourgogne blanc 2018 conçu pour un vieillissement prolongé en bouteille.
Le Chevalier-Montrachet 2015 du Domaine Leflaive est époustouflant dès la bouteille, avec un joli nez de zeste de citron, de pierres humides, de fleurs printanières et de noix grillées. En bouche, le vin est corsé, concentré et multidimensionnel, avec une intensité et une profondeur extraordinaires en milieu de bouche, une finale longue et persistante et une sensation naturelle de cohésion et d'intégralité. Mais ce qui est particulièrement impressionnant chez ce Chevalier, c'est sa grâce et son élégance de texture dans ce millésime : si sa concentration et son amplitude reflètent certainement l'année, rien n'est déplacé. Un cran au-dessus même du superbe Bâtard-Montrachet et l'un des points forts du millésime 2015 en Bourgogne blanc.
Dégusté à l'aveugle lors de la dégustation annuelle du Burgfest, le Chevalier Montrachet Grand Cru 2014 de Leflaive offre un bouquet captivant, riche en senteurs de silex et de calcaire humide, avec une subtile influence marine (algues et coquillages, peut-être ?) qui se révèle à l'aération. La bouche est très équilibrée, avec une fine acidité, précise et très saline, qui s'épanouit avec une grande précision et une grande élégance en finale. C'est l'un des vins les plus remarquables du millésime.
Le Chevalier-Montrachet Grand Cru 2006 dégage un bouquet mûr de pêches ensoleillées, de fruits jaunes miellés, de mandarine et d'avoine. Il est corsé, ample et onctueux, avec une attaque riche et satinée, un milieu de bouche charnu et une finale longue et capiteuse. Stylistiquement, il est à l'opposé du Chevalier 2004, reflétant le millésime chaud et ensoleillé.
Le Chevalier-Montrachet Grand Cru 2009 est un vin charnu et charmant qui offre un bouquet généreux d'agrumes mûrs, de citron confit, de poire, de pain chaud, de nid d'abeille et de mandarine. En bouche, il est corsé, généreux et enveloppant, avec une attaque texturée, un cœur de fruit riche et ample et une finale longue et expansive. C'est un millésime mûr mais ouvert du Chevalier de Leflaive, même si avec 13,45 % d'alcool, il est plus faible que tous les grands millésimes de l'ère Pierre Morey. Si le vin a un défaut, c'est un défaut qui s'étend à l'ensemble du millésime : un manque de vivacité et de tension.
Ce magnum de Chevalier-Montrachet Grand Cru 2008 est une version originale, et il est un peu plus développé que la bouteille « reconditionnée » de 750 ml que j'ai examinée l'année dernière. Offrant des arômes de mandarine, de marmelade, de nid d'abeille, de pâtisserie fraîche, de fleurs blanches et de gousse de vanille, il est moyennement corsé, ample et pénétrant, avec des acides vifs et une finale longue et exotique. Bien qu'il soit agréable à boire, il est un peu ouvert pour un Chevalier-Montrachet de 12 ans, surtout en magnum, et - comme pour la plupart des Bourgognes blancs Leflaive de cette époque d'oxydation prématurée endémique - je ne parierais pas qu'il vieillira. À cet égard, il était intéressant de voir quelle différence le reconditionnement du domaine avait apporté au dernier exemple de ce vin que j'ai rencontré.
Le Chevalier-Montrachet Grand Cru 2007 s'ouvre dans le verre sur des parfums d'huile de citron, de miel clair, d'agrumes confits, de pain chaud, de pâte d'amande et une touche très discrète de réduction fumée. En bouche, il est corsé, ample et multidimensionnel, avec un volume et une ampleur inhabituels pour le millésime, une concentration frappante et une acidité incisive, se terminant par une finale longue, vibrante et crayeuse. Bien que ce 2007 soit encore à quelques années de sa véritable maturité, il compte clairement parmi les vins du millésime.
Lorsque vous tombez sur une bouteille immaculée du Chevalier-Montrachet Grand Cru 2005 de Leflaive, c'est un vin formidable qui se classe clairement parmi les Bourgognes blancs du millésime, et c'était exactement ce qu'était cette bouteille.
Offrant un bouquet époustouflant de citrons confits, de nid d'abeilles, de fleurs de vigne et de pain fraîchement cuit, il est corsé, ample et multidimensionnel, avec une concentration incroyable, un châssis ferme d'extrait sec structurant, des acides vifs et une longue finale qui affiche encore une dynamique de jeunesse considérable.
C'est un Chevalier musclé et imposant qui rappelle le millésime 1989 par son style, même s'il est plus équilibré. Aujourd'hui, bien qu'il soit encore jeune, il commence à arriver à maturité précoce et il est aussi agréable qu'impressionnant.
Offrant des arômes de pêches confites, de nid d'abeilles, d'écorce d'orange, de fleurs blanches et de réglisse, il est corsé, riche et gras, avec une texture onctueuse et huileuse, une dotation massive d'extrait sec moelleux et une finale longue, douce (bien que le vin ne contienne pas de sucre résiduel) et exotique. Bien que la faible acidité du vin le rende un peu encombrant, il est également vrai qu'il vieillit à un rythme glacial, et il est très difficile de prédire quel goût il aura dans deux décennies.