Le Léoville Poyferré 2019 se montre très bien en bouteille, débordant d'arômes de crème de cassis et de baies sauvages mêlés à des notes de réglisse, de terreau, de cape de cigare et de fumée. Corsé, velouté et raffiné, il est ample et enveloppant, avec un cœur fruité généreux, des tanins mûrs et une acidité succulente, se concluant par une finale longue et précise. Invariablement le plus somptueux des trois Léoville, avec environ 35 % de merlot, le 2019 est un vin formidable qui offrira une longue période de dégustation.
D'une robe grenat-pourpre moyennement profonde, le Léoville Poyferré 2017 a besoin d'être un peu affiné pour révéler de jolis parfums de violette, de gâteau Forêt-Noire et de confiture de myrtilles, avec des notes de feuilles de framboisier, de rose, de boîte à cigares et de terre parfumée. Moyennement corsé, le palais présente une intensité discrète, avec de nombreuses nuances subtiles et une trame bien équilibrée de tanins souples et fins, pour une finale longue et rafraîchissante.
Le Léoville Poyferre 2015 est d'une robe grenat-pourpre profond avec un nez de viandes grillées, de prunes cuites, de crème de cassis et de chocolat de boulangerie avec des nuances de terre poussiéreuse et de minerai de fer ainsi qu'une pointe de feuille de laurier. Moyennement corsé, très ferme et musclé en bouche, il est construit comme une maison en brique avec une finale teintée de minéraux.
Le Léoville-Poyferre 2014 est étonnamment discret et serré au nez (c'est habituellement le Léoville le plus expressif et le plus généreux dans sa jeunesse). La précision et la concentration sont intactes, mais il est maussade et sensuel pour le moment. Le palais est moyennement corsé avec une structure ferme, ce qui suggère qu'il a fait volte-face depuis son opulente présentation en fût. Dans l'ensemble, ce vin apparaît comme un peu plus austère et masculin de Didier Cuvelier, bien que ce ne soit pas une critique, juste une observation. J'aimerais voir un peu plus de persistance en finale, mais les nouvelles sont de bon augure pour ce Léoville-Poyferre changeant et fascinant.
Le Léoville-Poyferre 2013 a un joli nez aux notes simples de cassis et de fraise des bois, conservant le style plus opulent de Didier Cuvelier tout en conservant la délimitation et la concentration. Le palais est moyennement corsé avec des tannins légèrement adhérents, une bonne acidité et une bonne structure, pas complexe mais avec une finale très impressionnante de mûre et de cassis qui persiste en bouche. Chapeau Monsieur Cuvelier - l'un des meilleurs Saint Julien de ce millésime.
Propriété de la famille Cuvelier depuis 1920, cette propriété a produit ces 20 dernières années de grands vins du Médoc. Le 2012 est d'un violet opaque, d'apparence épaisse et beaucoup plus impressionnant en bouteille qu'en fût. Ce Léoville Poyferré très extrait, riche, corsé et masculin a besoin d'un bon vieillissement en bouteille de 5 à 8 ans et devrait bien évoluer pendant au moins 20 à 25 ans. De nombreuses notes de mûre et de cassis, de pierre concassée et de graphite sont présentes dans ce vin moyennement corsé, incroyablement concentré et pur. Oubliez-le un moment, car c'est l'un des Médocs les plus gros et les plus riches.
Cette propriété, qui a connu une évolution qualitative au cours de la dernière génération, a produit l'un des vins les plus réussis de 2011. Assemblage de 60 % de cabernet sauvignon, 30 % de merlot et le reste de petit verdot et de cabernet franc, il est large, riche, moyennement corsé et dense. Il présente une couleur d'encre/pourpre ainsi qu'une grande concentration, des tannins soyeux et une bouche plus ample et plus riche que tous ses pairs de Saint-Julien. Le résultat est l'une des stars du millésime.
D'une couleur grenat profond, le Léoville Poyferré 2010 s'ouvre sur des notes d'herbes sautées et de copeaux de crayon au nez, laissant place à des parfums de gelée de groseille, de prunes cuites et de cèdre, ainsi qu'à une bouffée de cassis. Moyennement corsé, le palais présente une énergie agréable et des tannins bien joués et légèrement moelleux avec une fraîcheur convaincante en finale.
Le Château Léoville Poyferré est un domaine viticole réputé situé dans l'appellation Saint Julien de Bordeaux, en France. Le domaine a une riche histoire qui remonte au XVIIe siècle, lorsqu'il appartenait au Marquis de Las Cases. En 1840, le domaine fut divisé en trois parties, dont une partie devint le Château Léoville Poyferré.
Le domaine est connu pour ses vins rouges exceptionnels, issus d'un assemblage de cépages Cabernet Sauvignon, Merlot, Petit Verdot et Cabernet Franc. Les vignes sont situées sur un sol graveleux, idéal pour la culture de ces cépages.
La vinification du Château Léoville Poyferré est traditionnelle, axée sur la qualité et le souci du détail. Les raisins sont vendangés à la main et triés avant d'être mis en fermentation dans des cuves en inox thermorégulées. Le vin est ensuite élevé en fûts de chêne pendant 18 mois maximum, selon le millésime.
Les vins obtenus sont complexes et corsés, aux arômes de cassis, de mûre et de cèdre. Ils présentent une structure tannique ferme et une finale longue et persistante. Les vins du Château Léoville Poyferré sont réputés pour leur potentiel de garde, certains millésimes pouvant vieillir pendant plusieurs décennies.
Dans l'ensemble, le Château Léoville Poyferré est un producteur de vins de Bordeaux exceptionnels, très recherchés par les amateurs de vin du monde entier. Son engagement envers la qualité et la tradition lui a valu une place parmi les meilleurs domaines viticoles de la région.
Le bouquet du Léoville-Poyferre 2007 est d'abord très serré, mais il se dévoile ensuite pour révéler des arômes attrayants de cèdre et de fruits noirs teintés de sous-bois, de sang séché et de charcuterie. Le palais est moyennement corsé avec une texture granuleuse, une fine acidité et une finale accrocheuse, presque pauillacienne, aux notes de graphite, qui lui donne du corps et de la concentration. Cette présentation à dix ans suggère qu'après des performances différentes dans sa jeunesse, ce Saint Julien a trouvé son rythme ; en fait, je l'imagine mûrir avec style au cours des 15 à 20 prochaines années.
Le Château Léoville Poyferré 2006 possède l'un des bouquets les plus harmonieux et les plus complets de Saint Julien : des arômes de mûre, de ronce et de craie très bien définis, une réelle concentration et une belle exécution. Le palais est moyennement corsé avec des tannins fins et mûrs associés à une acidité bien dosée. Comme le Léoville-Barton 2006, il est têtu et en retrait, mais il y a clairement de l'harmonie et de la concentration en finale, le chêne neuf étant habilement assimilé dans la structure du vin. C'est un joli vin de Didier Cuvelier.
Le Léoville Poyferré 2005, d'une robe rubis/pourpre dense, est doux, rond et juteux, avec beaucoup de fruits noirs, de prune et d'épices asiatiques. Il est moyennement corsé et, avec le Léoville Las Cases et le Saint-Pierre, il est probablement l'un des meilleurs Saint-Juliens que j'ai goûtés dans cette rétrospective. Il est étonnamment souple et accessible. À boire au cours des 15 prochaines années environ.
Le spectaculaire Léoville Poyferre 2003 présente une robe pourpre dense avec une touche d'éclaircissement sur le bord ainsi que des notes de créosote, de fumée de barbecue, de cassis confituré, de réglisse et de boîte à épices. Ce Saint-Julien intense, à la texture voluptueuse et corsé possède une faible acidité et des tannins mûrs. Encore frais et exubérant, il entre juste dans son plateau de pleine maturité où il devrait rester pendant 10 à 15 ans et plus.
Le plus somptueux, le plus ostentatoire et le plus dramatique de tous les Leovilles de 2000, ce vin est déjà somptueux, affichant quelques nuances dans son énorme nez de gousse de vanille, de chocolat noir, de cerises noires confiturées, de cassis et de graphite dans un style flamboyant. Opulent, savoureux, riche et corsé, c'est un vin prodigieux qui fait tourner les têtes et qui contraste complètement avec le mastodonte extrait de Leoville Barton et le classique et rétrograde Leoville Las Cases. La faible acidité du Poyferre, ses tannins doux et sa bouche déjà magnifique en font un vin à boire dès maintenant
Absolument spectaculaire, le Poyferre de Léoville 1990 est beaucoup plus évolué que ses deux voisins de Léoville. Sa robe opaque prune/grenat est accompagnée d'un magnifique bouquet de fumée, de charbon, de crème de cassis et de fleurs. Charnu et opulent, il ressemble à un Saint-Julien avec la texture et l'allure d'un Pomerol. Cette beauté a atteint sa pleine maturité où elle devrait rester pendant encore deux décennies.