Le Barolo Riserva Monfortino 2004 est absolument sublime. Je l'ai dégusté plusieurs fois en fût et trois fois en bouteille, et je n'ai jamais été moins qu'époustouflé. Le 2004 est un Monfortino subtil et complexe qui capture toute l'élégance et la finesse de ce grand millésime. Il est doux, parfumé, soyeux et absolument époustouflant. En fût, il a toujours été un vin de 100 points, mais il vient d'être mis en bouteille et est naturellement un peu fermé sur lui-même. Pourtant, après un peu de vieillissement, son fruit soyeux et parfumé et sa classe éclatante prennent vie. Le 2004 est remarquablement harmonieux pour un vin aussi jeune. Les lecteurs s'amuseront à débattre du meilleur Monfortino de ces dernières années. Serait-ce le 1996, le 1999 ou le 2002 pour sa structure imposante et son classicisme ? Ou le 1997 pour son opulence ? Et si les outsiders 1998 et 2000 volaient la vedette ? Personnellement, j'adore les 2001 et 2004 pour leur intégralité, mais le 2004 est le plus séduisant de tous. Malheureusement, 2004 marque aussi le décès de Giovanni Conterno, mais on ne peut échapper à la sensation que son esprit imprègne ce vin. Bravo à Roberto Conterno et à son équipe pour ce Barolo magnifique et exaltant. Maturité prévue : 2019-2044. Le trajet de Barolo à Monforte était un peu différent cette année. En observant la vallée, par-dessus le coteau où se trouve le domaine Conterno, l'œil attentif remarquera plusieurs grands fûts à l'extérieur du bâtiment principal. Roberto Conterno n'a pas eu d'autre choix que de remplacer plusieurs de ses fûts cette année, car les douelles commençaient à se déformer après de nombreuses années d'utilisation. Conterno craignait, à juste titre, l'impensable : que les fûts ne cèdent enfin à la vieillesse, remplis de vin. Pourtant, il était visiblement contrarié de devoir remplacer les fûts qu'il avait personnellement installés dans le nouveau domaine avec son père durant l'été 1985. Il suffit de penser aux vins soutirés lors de ce déménagement. Les Monfortini 1978, 1979 et 1982 étaient encore en fût. À vrai dire, voir l'espace vide dans le domaine à l'approche de l'arrivée des nouveaux fûts a été un véritable choc. Les vins, en revanche, ne l'étaient pas. J'ai dégusté tous les vins actuellement en fût, ainsi que les nouvelles bouteilles. Mes attentes ont été largement dépassées. Les amateurs de Conterno ont de quoi se réjouir. Roberto Conterno a décidé de prolonger son Nebbiolo issu du vignoble Cerretta d'un an en barrique. Pour l'instant, Conterno privilégie la commercialisation du 2009 comme Nebbiolo des Langhe plutôt que comme Barolo, même si cela peut encore changer. Les lecteurs souhaitant en savoir plus sur les vendanges 2011 à Conterno pourront visionner mon interview vidéo avec Roberto Conterno.

En bref, le Monfortino 2002 est stratosphérique. Un vin sombre, imposant, mais sensuel, qui coule du verre avec une palette époustouflante de roses séchées, de feuilles d'automne, de cerises sauvages, de prunes, de cuir neuf, d'espresso, de réglisse et d'épices, montrant une profondeur, une richesse et un équilibre phénoménaux. La tension entre la luxuriance du fruit et l'austérité du millésime est vraiment captivante. J'ai goûté le Monfortino 2002 à plusieurs reprises en fût et en bouteille. Parfois, il m'a rappelé ce que j'imaginais que le 1971 avait à sa sortie, à d'autres moments, il m'a semblé plus proche du 1978. Selon Giovanni Conterno, le 2002 lui a rappelé le 1971. Quoi qu'il en soit, le vin est extraordinaire. Le Monfortino 2002 est le résultat du millésime froid qui était typique du Piémont jusqu'au milieu des années 1980. À bien des égards, il s'agit d'un retour aux vins qui ne peuvent plus être produits dans le Piémont. Roberto Conterno avait une telle estime pour le Monfortino 2002 qu'il a prolongé son séjour en barriques d'un an. Et bien sûr, il y a une petite note de bas de page triste. Le monde a perdu Giovanni Conterno d'un cancer en 2004, mais il a fait en sorte que son dernier Monfortino soit au moins égal, sinon meilleur, que ses vins les plus monumentaux. Il ne fait aucun doute que le Monfortino 2002 prendra bientôt sa place parmi les plus grands Monfortino jamais produits. C'est le dernier chapitre le plus approprié à la vie de l'un des plus grands vignerons du monde.

Le Barolo Riserva Monfortino 2005 dégage une riche et sensuelle tapisserie de prunes noires, de cerises, de fumée, d'encens, de goudron et de réglisse. Exotique, riche et étagé, le 2005 présente une profondeur magnifique et une personnalité sensuelle et enveloppante. Je suis assez étonné de la façon dont le 2005 a évolué depuis ma dernière dégustation, en novembre 2011. Les tannins autrefois fermes n'ont jamais été aussi élégants qu'aujourd'hui. Cela dit, aussi bon que soit le 2005, il n'a pas tout à fait le facteur frisson des meilleurs millésimes.

En bref, le Monfortino 2002 est stratosphérique. Un vin sombre, imposant, mais sensuel, qui coule du verre avec une palette époustouflante de roses séchées, de feuilles d'automne, de cerises sauvages, de prunes, de cuir neuf, d'espresso, de réglisse et d'épices, montrant une profondeur, une richesse et un équilibre phénoménaux. La tension entre la luxuriance du fruit et l'austérité du millésime est vraiment captivante. J'ai goûté le Monfortino 2002 à plusieurs reprises en fût et en bouteille. Parfois, il m'a rappelé ce que j'imaginais que le 1971 avait à sa sortie, à d'autres moments, il m'a semblé plus proche du 1978. Selon Giovanni Conterno, le 2002 lui a rappelé le 1971. Quoi qu'il en soit, le vin est extraordinaire. Le Monfortino 2002 est le résultat du millésime froid qui était typique du Piémont jusqu'au milieu des années 1980. À bien des égards, il s'agit d'un retour aux vins qui ne peuvent plus être produits dans le Piémont. Roberto Conterno avait une telle estime pour le Monfortino 2002 qu'il a prolongé son séjour en barriques d'un an. Et bien sûr, il y a une petite note de bas de page triste. Le monde a perdu Giovanni Conterno d'un cancer en 2004, mais il a fait en sorte que son dernier Monfortino soit au moins égal, sinon meilleur, que ses vins les plus monumentaux. Il ne fait aucun doute que le Monfortino 2002 prendra bientôt sa place parmi les plus grands Monfortino jamais produits. C'est le dernier chapitre le plus approprié à la vie de l'un des plus grands vignerons du monde.

Le Barolo Riserva Monfortino 1997 pourrait être considéré comme le monument de Giovanni Conterno, le plus grand jamais produit dans une série qui remonte aux années 1950. Extrêmement ample et mûr, étagé et texturé avec une richesse presque indescriptible, il a vraiment tout pour lui, les pétales de rose, le goudron et la réglisse du nez, la densité succulente des saveurs, la finale sans fin qui s'élève vers un crescendo d'autorité sensuelle. Curieusement, il est déjà accessible, même s'il sera sans doute bon pendant encore un quart de siècle.

1996 G. Conterno Barolo Riserva Monfortino — Rouge foncé. Le Monfortino 1996 s'ouvre sur un nez époustouflant qui est à tomber par terre. Des arômes expressifs de cuir, d'épices, de cacao et de roses émergent progressivement du verre. En bouche, le vin présente une masse de fruits concentrés qui enrobent le palais d'une longueur et d'une expansivité extraordinaires et d'une pureté d'expression qui me fait revenir au vin encore et encore. Bien qu'il reste assez jeune et quelque peu dominé par sa structure, je suis encouragé par son évolution. Nous n'aurons peut-être pas à attendre des décennies pour profiter de ce vin à son apogée. Cela dit, ma fenêtre de consommation antérieure (après 2006) semble avoir été trop optimiste. C'était une belle performance de l'un des vins légendaires de Barolo, issu d'un millésime légendaire.

Dans ce contexte, le Barolo Riserva Monfortino 1990 est presque excessif. Alors que le Cascina Francia 1990 offre beaucoup de plaisir, le Monfortino 1990 est encore loin d'offrir son meilleur vin. Pourtant, ce Barolo époustouflant est un plaisir à boire pour son fruit rond et sa finale longue et puissante. Il est exceptionnel à tous points de vue. Ici, le fruit est un peu plus sombre que le Cascina Francia, avec des couches envoûtantes de moka, de cuir, de réglisse et de tabac qui se développent dans le verre et ajoutent encore plus de complexité. C'est un effort merveilleux de Conterno, mais il faudra la patience d'un saint - Robert Parker